Je vais au moins écrire mon insomnie, celle qui m’encombre la tête comme un dépotoir quantique. La tête ici et ailleurs en même temps. Un étau de chaque bord, je me la comprime en quelque sorte. Il suffit que le point d’appui saute et elle se met à rouler dans l’univers.
Parcours différent vers le dieu-fleuve Éridan, ses rives inspirent au sommeil.